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l’Agence Nationale des Eaux et Forêts > Biodiversité > Gestion de la Biodiversité > Parc National d'Al Hoceima

Créé en octobre 2004 sur une superficie de 48.460 ha dont 19.000 ha en zone marine, le parc national d’Al Hoceima est la plus importante aire protégée de la côte méditerranéenne du Maroc. Il englobe un ensemble de milieux de grande valeur biologique. Les traits dominants de ce parc national sont la présence d’une portion de côte rocheuse sauvage, peu exploitée à travers l’histoire. Les massifs calcaires qui constituent cette portion du littoral plongent dans la mer sous forme de falaises très hautes, constituant un paysage naturel grandiose.

La richesse animale du Parc National d’Al Hoceima se traduit par l’existence d’une importante colonie de Balbuzard Pêcheur, espèce d’oiseau menacée d’extinction à l’échelle de la méditerranée et par la présence de trois espèces de dauphins: le dauphin commun, le dauphin bleu et blanc et le grand dauphin. Les grottes existant au niveau de ce parc constituent occasionnellement l’abri du phoque moine disparu de la zone et menacé d’extinction à l’échelle internationale.

110 espèces végétales ont été relevées sur le site du parc national. Parmi l’ensemble de ces espèces on distingue 10 espèces ligneuses importantes, à savoir: le Thuya, le Pin d’Alep, le Lentisque, l’Oléastre, le Caroubier, le Chêne kermès, le Chêne vert, le Palmier nain et le Jujubier. Malgré leur état résiduel dans l’ensemble, les formations végétales du site individualisent des habitats naturels forts intéressants pour la faune.

Les principales activités humaines qui s’exercent sur le site du parc national sont l’agriculture au niveau de petites surfaces céréalières en association avec des amandiers et le pâturage sur des terres considérées incultes.

A ces activités principales se greffe une autre activité complémentaire : la pêche en mer. Les marabouts entourés de végétations reliques témoignent de la présence d’une culture centenaire et ancestrale. Ces valeurs culturelles conjuguées aux valeurs paysagères et biologiques offrent au site du parc des potentialités écotouristiques importantes.

 
 
 
 
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