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Devant la situation du phénomène de désertification et de ses répercussions tant socio-économiques qu’environnementales, le Maroc a, depuis longtemps, initié des mesures susceptibles d’infléchir la tendance de ce phénomène et d’en atténuer l’ampleur notamment par:

Réalisations physiques

Les interventions ont touché particulièrement aux aspects suivants:
La mobilisation de l’eau a connu au Maroc un grand éclat. En effet, la construction d’une centaine de barrages permet la mobilisation de plus de 16 milliards de m3 destinés à l’irrigation, à l’alimentation en eau potable et la production d’énergie hydroélectrique..

Pour le développement de l’agriculture, une superficie de 880.000 ha est actuellement aménagée et irriguée. Par ailleurs, la mise en œuvre de 17 projets intégrés et d’une trentaine de projets de mise en valeur en bour vise l’amélioration des conditions de vie des populations concernées.

En matière de parcours, le programme d’aménagement et de mise en valeur pastorale entamé à partir des années 1970 a permis l’identification et l’amélioration de plusieurs périmètres pastoraux et la constitution de plusieurs coopératives et groupements dans les différentes zones pastorales.

Pour le secteur forestier, la politique poursuivie vise la conservation et le développement durable des ressources forestières.

Les réalisations ont porté sur la délimination de près de 5.000.000 ha de forêts et plusieurs milliers d’ha de nappes alfatières, l’aménagement de près de 4.000.000 ha de forêts et de 2.300.000 ha de nappes alfatières, le reboisement de près de 530.000 ha, l’aménagement des bassins versants sur une superficie de près de 530.000 ha, la lutte contre l’ensablement sur près de 34.000 ha et la création de 10 Parcs Nationaux et de plusieurs réserves biologiques et de chasse en vue de sauvegarder le patrimoine faunistique et floristique du pays.

Planification sectorielle

Plusieurs plans, stratégies et programmes ont vu le jour récemment après le sommet de Rio (1992) sur la terre, l’environnement et le développement durable. Le processus de leur élaboration a donné lieu à une réflexion approfondie et holistique sur le diagnostic de la situation actuelle, l’identification des contraintes, et la définition d’une nouvelle approche de développement.

Certains de ces plans, stratégies et programmes ont une portée sectorielle clairement affichée et d’autres visent plutôt une mission horizontale de développement intégré. Une troisième catégorie regroupe des programmes transversaux s’inscrivant dans le cadre d’une politique de résorption du retard dans les domaines sociaux et donnant un contenu concret aux politiques de lutte contre la pauvreté.

La concrétisation de cette stratégie globale devait être basée sur l’amélioration du niveau de vie des populations par la mise en œuvre des projets de développement agricoles intégrés, la mobilisation des ressources en eau de surface à travers l’édification de barrages et lacs collinaires, l’aménagement et l’amélioration des parcours, la lutte contre l’érosion hydrique et éolienne (ensablement), la conduite des actions en mesure de permettre une meilleure conservation des forêts et la création de parcs nationaux et des réserves biologiques.

Parmi les plans et stratégies en question on peut citer:

  • La politique de l’eau fixant la mobilisation des ressources en eau comme prioritaire;
  • Le Programme National d’Irrigation (PNI) visant l’irrigation de 1.200.000 ha;
  • La stratégie de mise en valeur des terres bour visant le développement agricole, notamment dans les zones marginales;
  • La stratégie de parcours permettant l’amélioration pastorale et l’organisation des parcours collectifs;
  • Le Programme Forestier National (PFN) qui a tracé la stratégie permettant la sauvegarde et le développement du secteur forestier. Celui ci s’est basé sur des études sous sectorielles à savoir le Plan Directeur des Aires Protégées, le Plan Directeur des Reboisements, le Plan National d’Aménagement des Bassins Versants et les études locales d’aménagement des forêts.
  • La stratégie 2020 de Développement Rural qui propose l’adoption d’une approche avec différents niveaux de cohérence territoriale pour permettre d’associer les populations locales aux décisions touchant aux priorités, aux méthodes de réalisation des programmes et aux conditions de leur réalisation.
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