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Les S.I.B.E. identifier pour agir:

L’identification des SIBE (Sites d’Intérêt Ecologique et Biologique) est la première étape d’une stratégie nationale pour la définition d’un réseau d’aires protégées et l’élaboration des plans d’aménagement et de gestion des parcs nationaux au Maroc. Pour concilier la conservation in-situ de la biodiversité avec une utilisation rationnelle des ressources naturelles, l’ensemble des divers milieux naturels du patrimoine national ont été identifiés et participent au réseau SIBE. Tous les types d’écosystèmes naturels sont retenus dans ce réseau et 85 % d’entre eux sont représentés dans les parcs nationaux et naturels. Les sites sont ensuite classés selon trois catégories qui tiennent compte de leur dimension remarquable en terme de biodiversité et de la vitesse du processus de dégradation pour proposer une action plus ou moins immédiate de classement et de protection soit en tant que parc soit en tant que réserve.

​Le Département des Eaux et Forêts est amené à créer des espaces réserves. Ces espaces sont fermés et toute activité d’exploitation y est extrêmement contrôlée voire interdite. Cette action se fait avec les populations locales qui fréquentent ces espaces. Les espaces réserves sont indispensables.

Ils répondent à trois objectifs fondamentaux:

  • Assumer la responsabilité internationale du Maroc dans la conservation de la biodiversité.
  • Assurer le bon fonctionnement du cycle écologique entre les espèces.
  • Maintenir la productivité des écosystèmes à long terme en permettant la survie des espèces menacées et leur réintroduction.

Les réserves biologiques

Les écosystèmes sont en perpétuel changement autour d’un équilibre fragile, les espèces se déplacent, apparaissent, disparaissent. Cependant depuis un siècle l’action humaine a profondément accéléré le processus amenant la disparition de nombreuses espèces de façon soudaine, d’abord les grands prédateurs (lion, panthère) pour se protéger lui et ses troupeaux, puis les grands mammifères (Oryx, Adax, Mouflon à manchette, Cerf de Berbérie) victimes de la chasse intensive, et même parmi les oiseaux (Ibis chauve) par la destruction des cadres de vie. Or cette destruction de la biodiversité remet en question l’équilibre de certains écosystèmes et surtout appauvrit le patrimoine naturel. Par conséquent, les aires protégées deviennent des espaces de préservation et de réintroduction de la faune et de la flore. Elles sont sélectionnées selon la qualité de leur écosystème pour devenir des espaces de reproduction d’une espèce menacée. Une fois le peuplement garanti, les individus surnuméraires sont réintroduits dans d’autres aires protégées où ils étaient présents jadis. Le fonctionnement en réseau entre les aires protégées assure le maintien de la biodiversité à l’échelle nationale.

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Les zones humides

La Convention sur les zones humides est un traité intergouvernemental qui sert de cadre d’action nationale et de coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Adoptée dans la ville iranienne de Ramsar en 1971, elle est entrée en vigueur en 1975. Il s’agit du seul traité mondial sur l’environnement qui traite d’un écosystème particulier. La Convention compte 154 pays membres pour 1641 zones dans toutes les régions du monde couvrant plus de 146.000.000 ha, mis en réseau.

Depuis la ratification de la Convention de Ramsar en 1980, notre pays s’est engagé dans la voie de l’élaboration des outils nécessaires à la mise en œuvre d’une politique de conservation et de développement durable de ses ressources naturelles. Dans cette politique, les zones humides occupent une place privilégiée puisque le Plan Directeur des Aires Protégées en a identifié près de 84 zones qui devront être dotées, à l’horizon 2020, d’outils de gestion adéquats.

A ce titre, et dans le cadre de la mise en œuvre des Plans stratégiques de la Convention de Ramsar, le Département des Eaux et Forêts (DEF) a lancé plusieurs projets visant le renforcement des efforts de conservation de la biodiversité des zones humides et la promotion du développement durable local et participatif.

38 zones humides, totalisant près de 320.000 ha sont classées sites Ramsar. Elles jouent un rôle international clef comme lieux d’étapes indispensables entre l’Afrique et l’Europe pour de nombreux oiseaux migrateurs.

Les Sites Ramsar d​u Maroc

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